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La psychanalyse, disait Dolto, c'est apporter à chaque séance un message inconnu de soi-même et qu'un autre perçoit parce qu'il est payé pour y être attentif et pour se projeter le moins possible. C'est une aventure revécue de sa propre vie. Rares sont aujourd'hui encore ceux qui connaissent les bienfaits véritables de cette technique d'utilité publique inventée par Freud. Aussi remarquable que subversive, cette pratique profondément éthique se détermine d'un lien social à deux inédit et permet à celui qui en bénéficie - enfant, adolescent ou adulte - de retrouver dans le parler ce qu'il lui faut de jouissance, de courage et de détermination pour que son histoire continue. Elle révolutionne de surcroît son rapport à lui-même, aux autres et au monde. Bienvenue. Cécile Crignon

Contre-transfert

 

 

 

- Notre attention s'est portée sur le "contre-transfert" qui s'établit chez le médecin par suite de l'influence qu' exerce le patient sur les sentiments inconscients de son analyste.

 

Nous sommes tout prêts d'exiger que le médecin reconnaisse et maîtrise en lui-même ce contre-transfert.

 

Maintenant qu'un plus grand nombre de personnes pratiquent la psychanalyse et discutent entre elles de leurs expériences, nous remarquons que tout analyste ne peut mener à bien ses traitements qu'autant que ses propres complexes et ses résistances intérieures le lui permettent. C'est pourquoi nous exigeons qu'il commence par subir une analyse et qu'il ne cesse jamais, même lorsqu'il applique lui-même des traitements à autrui, d'approfondir celle-ci.

 

Celui qui ne réussit pas à pratiquer une semblable auto-analyse fera bien de renoncer, sans hésitation, à traiter analytiquement les malades.

 

( Freud, La technique psychanalytique, PUF, 1953, p.27 )

 

 

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